Ma Famille de C. Liscano

Dans cette pièce située en Uruguay, on vend les enfants comme on respire : pour survivre. Aucun jugement moral n’est donné. Les enfants comme les parents trouvent cette situation normale, le personnage principal va même jusqu’à se vendre lui-même et s’échanger contre un chat, car ses parents ne le trouvent pas assez beau pour le mettre sur le marché. Régulièrement, les parents rachètent leurs enfants pour faire une grande fête avant d’en revendre à nouveau quelques uns pour manger. Tous n’en sont pas moins persuadés de former un groupe uni.