Cette année le Conseil Communal des Enfants ( CCE) fêtera ses 20 ans. Une année toute particulière donc qui sera marquée par cet anniversaire. Mais le CCE c’est aussi, chaque année, une équipe de jeunes qui se passionnent pour la politique et qui ont a cœur de développer des projets aussi innovants que surprenants.
Cette année,
en raison de la Saint Feuillien, la campagne électorale des enfant aura lieu du
07 au 23 octobre 2019 – les élections se tiendront dans les école entre le 23
et le 25 octobre. La très officielle prestation de serment se déroulera le 07
novembre à 19h30 à la salle du conseil de l’Espace Winson.
Du 17 au 29 août nous avons encadré douze jeunes fossois pour le projet
« Eté solidaire ». C’est une opération chapeautée par la Région
Wallonne qui vise à renforcer la solidarité des jeunes envers les citoyens.
Toutes les activités menées pendant ces deux semaines ont été réfléchies pour
embellir notre commune et pour donner aux jeunes une première approche du monde
du travail. Il ne s’agit pas ici d’un stage mais bien d’une première expérience
du monde professionnel. Les participants ont été sélectionnés lors d’un
entretien d’embauche devant un jury parfois un peu intimidant pour eux (bien
que fort sympathique), ils ont alors signé un premier contrat de travail avant
de se frotter à la vie active.
Le programme était bien chargé et il a été bouclé haut la main par les
participants, Ludo du service environnement nous confirme « Ca fait six ans que je
fais Eté Solidaire et chaque année les jeunes sont motivés, en fait c’est pas
compliqué quand on fait les choses avec eux et qu’on leur donne les bons
outils, quand on est à leurs côtés et qu’on leur explique comment ça marche,
ils font le boulot et il le font bien ». En préparant les activités,
nous, les encadrants technique ou pédagogiques, avons veillé à proposer
diverses activités qui touchent l’ensemble des fossois, valorisantes pour les
jeunes et qui permettent de trouver un juste équilibre entre réalisations
manuelles et créativité. Notre équipe était composées de partenaires communaux,
de l’AMO et du Centre Culturel.
Limités par les mesures sanitaires, nous avons établi notre campement aux jardins partagés « Le légumier de Bebrona », majoritairement en extérieur. Nous y avons réalisé un Pré fleuri avec des graines de plantes de nos régions sélectionnées pour attirer les abeilles. Les jeunes en plus de manier la pioche et la pelle ont pu découvrir le fonctionnement d’une ruche et comprendre le rôle essentiel des abeilles dans la pollinisation. S’en est suivi un débat sur la place qu’occupe l’homme et son rapport à la nature. Faut-il dompter l’environnement qui nous entoure ? Quelle place laisser à la biodiversité ?
Les réponses n’étaient pas tranchées mais il y a un point sur lequel les
jeunes étaient d’accord, notre région est belle et il faut la protéger. Armés
de cette conviction, de gilets réfléchissants et de pinces pour ramasser les
déchets, nous avons fait deux sorties « nettoyage
des bords de route ». Nous
avons ramassé un nombre incalculable de canettes et divers objets
hétéroclites ; une tête de cheval en plastique, des jantes de voitures, un
appareil à raclette, une trottinette,… Une partie de ces déchets ont été triés,
nettoyés et accroché à une structure métallique géante en forme de cœur. La sculpture cœur exposée aujourd’hui à
l’espace Winson symbolise le travail remarquable des bénévoles pendant la crise
Covid et remercie tous ceux qui font preuve de solidarité et d’entraide.
« Au début on était un peu dégouté
de voir tout ce que l’on a trouvé au bord des routes et laver les canettes ce
n’était pas franchement drôle mais on est content du résultat, c’est trop beau
et on a pu faire quelque chose de joli avec des choses moches » nous
disent les participants.
Quel est le point commun entre la voie lactée, un Pokémon et un
cactus ? Ne cherchez pas trop loin,
c’est encore la propreté. Onze poubelles
publiques ont été personnalisées par les artistes en herbe. L’idée ici
n’est pas de faire passer un message mais de mettre un peu de couleur dans la
ville. Nous espérons que vous les trouverez jolies.
Un autre projet réalisé non sans fierté est la création de jardins suspendus pour les résidents du
Home Dejaifve. Ces jardinières ont été conçues pour permettre aux fauteuils
roulants de se glisser facilement dessous et de la sorte faciliter l’accès aux
activités extérieures pour les personnes âgées.
Entre ces quatre projets, les jeunes ont aussi rafraichi la peinture des
abris-bus et installé des hôtels à insectes. Si Eté Solidaire est avant tout
une première expérience professionnelle, les participants ont également
bénéficié d’un coaching à l’emploi pendant ces quinze jours, d’autres objectifs
plus pédagogiques sont présents tout au long de l’opération. Comment se
positionner en tant que jeunes adultes ? Quelle place occuper dans un
groupe et quelles sont mes responsabilités au sein de celui-ci ?
Toutes ces questions permettent une transition entre une certaine forme
d’insouciance de l’adolescence et une responsabilisation de ces adultes en
devenir.
Pour l’équipe encadrante, quinze jours de terrain, avec les jeunes, c’est
du sport ! Mais c’est aussi terriblement amusant et rafraichissant. Il est
agréable de les voir s’épanouir tout au long de cette fin du mois d’août. L’un
se découvre des talents d’architecte, l’autre des capacités physiques
inépuisables, tous profitent de ce moment où on leur fait confiance et où on
s’efforce de valoriser leurs compétences. Lors du goûter de clôture, en
présence de l’échevin Frederic Moreau (Bourgmestre faisant fonction) et Bernard
Meuter (échevin de la Jeunesse), des parents, de l’équipe et surtout des
délicieux petits gâteaux confectionnés par Salomé et Samuel (2 jeunes apprentis
en boulangerie-pâtisserie) ce sont les qualités professionnelles et humaines
des jeunes qui ont été mises en avant. On ressentait ce jour à l’Orbey, malgré
la distance physique, la fierté du travail accompli.
Peut-être qu’un jour les fleurs seront fanées, les couleurs usées et la
sculpture à restaurer mais les valeurs partagées cet été resteront, nous
l’espérons, dans les bagages de ces jeunes déjà en route pour d’autres
aventures.
Merci Camille, Charles, Corentin, Jeremiah, Kleane, Lara, Luca, Maxime, Salomé, Samuel, Valentin, Verena pour votre travail et votre enthousiasme.
Eté solidaire est le fruit d’une collaboration entre la Commune de Fosses-la-Ville, la Plateforme Jeunesse, le service Environement, le PCS, le CPAS, le Service de développement local, l’AMO Basse-Sambre et le Centre culturel.
Dans cette pièce située en Uruguay, on vend les enfants comme on respire : pour survivre. Aucun jugement moral n’est donné. Les enfants comme les parents trouvent cette situation normale, le personnage principal va même jusqu’à se vendre lui-même et s’échanger contre un chat, car ses parents ne le trouvent pas assez beau pour le mettre sur le marché. Régulièrement, les parents rachètent leurs enfants pour faire une grande fête avant d’en revendre à nouveau quelques uns pour manger. Tous n’en sont pas moins persuadés de former un groupe uni.
Librement adaptée d’une pièce de Godber, cette création se passe dans une boîte de nuit et révèle les faits du monde nocturne. Au son d’une musique effrénée, les personnages défilent à un rythme étourdissant : jeunes filles se préparant à sortir en boîte, garçons balourds se bourrant la tronche et, bien sûr, nos quatre sorteurs aux gueules patibulaires. Garçons et filles s’amusent, se battent, dansent, philosophent. Tous ces rôles joués par nos huit jeunes comédiens, qui changent de rôle aussi vite que de lieu, passant du salon de coiffure au bar du coin, ou à l’entrée de la disco. Qu’ils jouent les dindes de 18 ans, excitées à l’idée de sortir en discothèque, ou les jeunes couillons qui picolent pour se donner du courage, ça sonne juste, Alors, on s’insulte, on est un peu vulgaire et on se dit qu’ils en font trop. Puis on pousse la porte d’une vraie boîte de nuit, avec boule à facettes et DJ tout pourri, et on se rend compte que cette version remasterized n’est que le miroir, même pas déformant, d’une certaine jeunesse d’aujourd’hui. Blessés, perdus, désespérément en quête de quelque chose qui pourrait ressembler à de l’amour, pathétiques, aussi, on rit de ceux-là pour ne pas en pleurer. Vient alors la réflexion, le second degré, le rire se fait grinçant, et on perçoit alors le caractère minable de cette fièvre du samedi soir, où des jeunes dépensent en une nuit leurs allocations de chômage ou leur argent de poche. Ce sont en fait des paumés vulnérables et attachants. Attendrissants, même. Parfois un peu trivial, voire vulgaire, cru, dur… A ne pas mettre entre toutes les mains en tout cas !
Les maladies
mentales prennent plusieurs formes et regroupent un grand nombre de troubles :
l’anxiété, la dépression, la schizophrénie, les troubles de la personnalité,
les troubles de l’alimentation, les troubles organiques du cerveau, etc. En
général, les maladies mentales importantes se manifestent par phases et il
arrive que les symptômes disparaissent, permettant au malade de mener une vie
presque normale entre ses périodes de maladie.
Les gens atteints
de maladies mentales peuvent faire peur. Ils peuvent effrayer, parce qu’ils
sont différents, parce qu’ils ont perdu « l’équilibre », parce qu’ils
n’ont plus leur place.
Depuis 3 mois,
l’hopitécole de Fosses-la-ville propose une solution à ce problème. Notre
institut accueille les jeunes patients du namurois et de l’extérieur de la
province. L’institut dispose de 114 lits, répartis dans cinq unités de
traitement. Des équipes multidisciplinaires veillent à procurer des soins selon
des plans de traitement individualisés conçus pour aider les personnes à
retrouver la santé et favoriser leur retour en société.
Si l’un de vos
proches est ici, c’est qu’il a besoin d’un encadrement ultra spécialisé et d’un
programme de soins qui n’est pas offert dans les autres hôpitaux ou départements de psychiatrie. L’hopitécole
possède l’expertise et les ressources nécessaires pour le prendre en charge et
l’aider à mieux fonctionner. Les plans d’interventions sont basés sur la nature
des problèmes de santé et sont empreints
de respect. Ils servent à accompagner les patients vulnérables et à
encourager leur autonomie dans un encadrement approprié.
Vous retrouverez
régulièrement dans le bulletin communal toutes les informations relatives à
l’Hopitécole et leurs diverses manifestations et activités. Pour tout
renseignement complémentaire, vous pouvez vous adresser au Centre culturel, Mme Thérèse Souriboutte.
APPRENDRE A COMPRENDRE LA DIFFERENCE , TEL ET LE BUT DE L’HOPITECOLE
C’est
avec beaucoup de difficulté que Patrice, jeune chef de chœur, va essayer de
rassembler tous les jeunes qui ont participé à un atelier chorale de leur camp
de vacances, pour vous présenter la répétition générale de leur prochain
spectacle…
Mais personne n’y met beaucoup de bonnes volontés ! Entre gavroche qui
dort dans le canapé, Inès qui passe plus de temps avec les garçons et les
disputes habituelles entre filles… pas facile d’être un jeune chef de
chorale !
C’est le pari relevé par la troupe du TTAF, la Troupe de Théâtre des Ados de Fosses.
SALOME – « J’avais 15 ans quand on s’est suicidée avec Lili. Heureusement j’ai raté. Pourquoi l’ai-je fait ? J’ai pas réussi à me faire comprendre, c’est pour ça que l’on a voulu se suicider…. J’en avais marre, je n’ai plus parlé pendant six mois… sauf à Lili, en cachette. Enfin, une fois parce que l’idée est venue très rapidement. J’ai pas les mêmes intérêts que mes parents, la même vie… j’arrive pas à extérioriser mes sentiments, peut-être parce que je m’exprime pas. La seule chose que j’arrivais à faire c’est me mettre dans ma chambre et taper sur les murs pour exprimer ma colère. Alors quand on a décidé avec Lili, c’était comme une évidence. Je crois que je ne voulais pas mourir, juste m’évader. Après être tombée par terre, que s’est-il passé ? Le noir, le froid, puis le réveil, à l’hôpital, seule… Ma mère en pleurs, mon père absent et une question sans réponse. J’ai même pas pu aller à son enterrement ! Puis le service psy de l’hôpital, des cachets… J’étais pas folle… Juste amoureuse ! »
Félix, tête de veau, c’est l’histoire d’un enfant de boucher devenu, dès la rentrée scolaire, la tête de turc de sa classe. Incapable de se défendre, il se réfugie dans ses rêves d’aventures. Mais ses nuits sont aussi peuplées de cauchemars: les fantômes d’enfants de sa classe lui mènent aussi la vie impossible. Jusqu’au jour où Oscar Mollard arrive à l’école …
Derrière ce récit se cache le travail de toute une petite troupe théâtrale. La pièce a, en effet, été écrite et interprétée par les enfants du Jeune théâtre atelier de Fosses. Depuis le début de l’année scolaire, ils sont entourés de spécialistes en la matière pour mettre en scène, créer le décor de ce spectacle. Ils ont débuté par des petits jeux de scène, d’expression et d’improvisation. Ensuite, toutes les étapes de la création d’une pièce de théâtre ont été approchées avec eux. Les enfants ont composé le décor durant cet atelier. Expressément choisi pour attirer l’attention des enfants, l’histoire met en scène leurs rêves et leurs cauchemars, notamment à travers la vie scolaire. Si les deux premières représentations sont publiques, d’autres ont eu lieu dans le milieu scolaire. Et cette volonté du centre culturel de montrer le fruit de leur travail devant leurs copains de classe va perdurer chaque année!